Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, née le 1er août 1799 à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française d'origine russe. Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs. Elle reçoit l'éducation des enfants de l'aristocratie russe. C'est aussi une petite fille turbulente, souvent punie par ses parents et houspillée par sa mère. La comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature en notant les contes qu'elle racontait à ses petits-enfants et en les regroupant pour former ce qui s'appelle aujourd'hui Les Nouveaux Contes de fées. Extrait : Je n'ai pas la présomption de vouloir faire un livre de médecine ; je désire seulement combler une lacune qui existe dans l'éducation des jeunes personnes, en les faisant participer aux fruits de ma longue expérience et de quelques études sur l'éducation physique des enfants. --~Que de fois ai-je vu de pauvres mères pleurer des enfants qu'elles auraient conservés, si elles avaient su prévenir la maladie, ou tout au moins aider aux prescriptions du médecin par des soins éclairés ! Moi-même j'en ai perdu un par ignorance des symptômes du mal qui me l'a enlevé, et par une alimentation reconnue trop tard détestable. Mes premiers enfants ont fait des maladies graves qui ont nécessité des remèdes douloureux. J'aurais tout évité si j'avais eu les notions d'hygiène et de médecine que j'ai eues plus tard et que je dois à un homme de talent et de conscience.
Description:
Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, née le 1er août 1799 à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française d'origine russe. Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs. Elle reçoit l'éducation des enfants de l'aristocratie russe. C'est aussi une petite fille turbulente, souvent punie par ses parents et houspillée par sa mère. La comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature en notant les contes qu'elle racontait à ses petits-enfants et en les regroupant pour former ce qui s'appelle aujourd'hui Les Nouveaux Contes de fées. Extrait : Je n'ai pas la présomption de vouloir faire un livre de médecine ; je désire seulement combler une lacune qui existe dans l'éducation des jeunes personnes, en les faisant participer aux fruits de ma longue expérience et de quelques études sur l'éducation physique des enfants. --~Que de fois ai-je vu de pauvres mères pleurer des enfants qu'elles auraient conservés, si elles avaient su prévenir la maladie, ou tout au moins aider aux prescriptions du médecin par des soins éclairés ! Moi-même j'en ai perdu un par ignorance des symptômes du mal qui me l'a enlevé, et par une alimentation reconnue trop tard détestable. Mes premiers enfants ont fait des maladies graves qui ont nécessité des remèdes douloureux. J'aurais tout évité si j'avais eu les notions d'hygiène et de médecine que j'ai eues plus tard et que je dois à un homme de talent et de conscience.